Nos 32 miles effectués, nous entrons dans la ria de Aveiro.
C'est un estuaire constitué de marais salants en grande partie abandonnés et inondés.
Nous mouillons dans la baie de Sao Jacinto. Calme et sérénité sont les maîtres
mots définissant cet endroit.
Nombreux sont les pêcheurs qui s'adonnent à leur
passe-temps favori! D'ailleurs le lendemain
Chouchou pêchera un bar à la sortie
de cette ria. A noter que pour les passionnés de pêche,
ce mouillage mérite
que l'on s'y attarde quelques jours.
Nous reprenons la mer le lendemain très tôt car nous visons Nazaré à quelques
62 miles.
Vers 19h nous nous amarons dans le petit port et partons découvrir
les environs. Le vieux Nazaré dont l'origine remonterait aux Phéniciens occupe
un site superbe au bord d'une trés belle plage. C'est un lieu très touristique.
Nous nous dénichons un petit resto fort sympatique dans lequel nous dégustons
d'excellentes brochettes de gambas et de calamars servies de façon très
originale. Elles sont suspendues sur des tiges en fer forgé et en dessous,
une assiette composée de pomme de terre, de salade, d'oignons et de poivrons.
Un vrai délice !
Le 26 juin, nous faisons une petite escale sur l'île Berlenga à 8 miles au
nord ouest de Péniche.
Le temps est maussade et c'est bien dommage car cet endroit est magnifique.
Le fort de Sao Joao Batista juste devant l'île est
impressionnant.
Il a été construit au XVIIéme siècle par des moines lassés
d'être pillés par les pirates.
Nous n'y resterons que pour le déjeuner car
le mouillage est incertain.
La côte en direction de Péniche est formée notamment de cette roche qui n'a
pas son égal.
Le port est grand mais est pricipalement destiné aux bateaux de
pêche.
Les pontons visiteurs sont disloqués et dangereux. Par chance nous
trouverons une place, qui semblait être la seule, à côté de la vedette des
douanes qui aimablement nous aide à nous amarrer.
Ma Chanchan et moi même ne
descendrons pas à terre exceptionnelement ce soir.
Nous sommes vraiment
fatiguées. Depuis 12 jours nous navigons sans un moment de répis. Un peu de
tranquilité; alors que nos deux chéris partent faire quelques courses.
Nous décollons à 8h le 27 juin pour CASCAIS, escale qui sera la derniére
avec nos 2 coéquipiers ! SNIFF !!!
Cette marina est à notre avis quelque peu
surfaite,les prix sont élevés avec un service minimum.
Néanmoins, l'accueuil de cette maman canne et ses petits à l'emplacement
même que l'on nous a attribué est des plus sympatique !
C'est sous un soleil de plomb ( 37° ) que nous visitons cette station balnéaire appréciée des Lisboètes qui autrefois était un village de pêcheurs tranquille. Ce capitaine nous attend de pieds fermes à l'entrée de la ville.
La température élevée fait délirer ma Chanchan qui se prend alors pour une
sirène !
Mais elle est quand même belle ma sirène. C'est ma préférée de toutes !
Il est temps pour nos deux amis de préparer leurs bagages...Avec beaucoup de
nostalgie et de tristesse partagées. D'ailleurs notre petite Cannelle hésite
quelques minutes à prendre l'avion avec eux.
Non non Cannellou ton papa et ta
maman c'est nous !
le 29 juin 6h45 notre Chanchan et notre Yvonne quittent l'aventure.
Un mois passé ensemble, 940 miles parcourus ; Une magnifique expérience qui prouve bien
que l'amitié, la vraie c'est quelque chose de magique et de tellement FORT !!!
Le capitaine Nono et son mousse les remercient vivement d'avoir contribué au
bon déroulement de ces premières longues navigations et sont plus que fiers
d'avoir eu à leur côté de tels équipiers. Nous les embrassons très très très
tendrement. A très bientôt à bord de "COCKTAIL".
Ce sera plus qu'un immense plaisir................
De Cascais, l'accès au centre de Lisbonne est rapide par le train.
Au terminus,
il nous faudra simplement patienter l'autocar qui nous conduira au centre ville
Nous irons découvrir cette capitale dont la beauté peut paraître un peu
surannée
mais qui a su conserver la mémoire de son illustre passé maritime.
La ville a été en grande partie reconstruite en 1755 après sa destruction par
le grand tremblement de terre et l'incendie où périrent plus de 40 000 personnes.
Une des inombrable place